Romans
Une voix d’enfant, une voix de femme. Deux histoires de métamorphose. Irrémédiablement accrochées l’une à l’autre, elles résonnent comme des contes et des chansons d’adolescence.
Deux récits, l’un centré sur une petite fille puis une adolescente, l’autre sur une femme. Peut-être – sans doute –, le même personnage à différents moments de sa vie?
Je suis un asticot, même pas une mouche. Je rêve d’être une mouche. Je me débats, me tortille, rampe. Il me manque des ailes.
Une mère de famille isolée croise le chemin d’une ancienne carmélite. Entre elles s’installe une complicité, une compréhension intime. Ensemble, elles découvrent la place fondamentale de la culpabilité, de la souffrance et de l’enfermement dans leur vie.
C’est l’histoire de Madame Bertin. Dans la solitude de sa maison de retraite, les voix des morts reprennent vie, se chevauchent et ne font plus qu’une. La vieille dame s’enferme dans la folie, hantée par les fantômes de son mari et de sa fille, venus lui demander des comptes.
C’est l’histoire d’un ogre et d’une petite fille abandonnée.
Il n’entend pas. Au-delà des brisures, il enserre le corps de sa mère. Mais qui est-elle vraiment? Pourquoi ne peut-il plus entendre sa voix, elle qui chante comme Janis Joplin?
Il en reste quelques exemplaires dans ma bibliothèque.
Ils avaient 20 ans, venaient de se marier, on était en 1940. Cinq années de séparation à traverser, cinq années de solitude.
Elle l’attend. Elle n’en peut plus de l’attendre.
D’une génération à l’autre, des échos de guerre et d’amour.
Il en reste quelques exemplaires dans ma bibliothèque.
Elle s’est échappée, direction l’île. Entre deux marées, elle revient à la terre, elle revient vers elle.
Il s’éloigne d’elle et s’en rapproche au gré des vagues.
Un roman à deux voix, l’air marin comme un chant guérisseur.
Il en reste quelques exemplaires dans ma bibliothèque.
Premier roman, publié au Somnambule équivoque. Une histoire de bord de mer et de folie, d’amour et de paternité.
Il en reste quelques exemplaires dans ma bibliothèque.